La forêt d'Anlier, aux aurores...
Aujourd'hui, lever à 5 heures, départ à 5.30 heures pour surprendre le peuple de la forêt, et s'inviter à leur petit déjeuner.
Sur place, la forêt s'offre, silencieuse et en même temps pleine de rumeurs. On devine d'abord les mille craquements du petit peuple de la forêt. En laissant la paix envahir nos oreilles, nous devinons aussi des rumeurs plus précises, dues au grand peuple. Ainsi ce craquement, 200 mètres à peine après l'orée. 6.05 heures précisément. C'est sans un souffle, sans un mouvement, que les yeux s'habituent à la pénombre. Il est là, à 15 mètres à peine. Il me regarde, intensément. En tous les cas, on devine son regard. C'est un magnifique cerf, puissant et fier. Impossible de détailler sa ramure, tant il fait sombre. Impossible de le photographier (sauf au flash, mais là vraiment c'est pas une bonne idée). Après des secondes intenses de pure communion avec lui, il décide sans raison de s'enfoncer dans la forêt, en poussant des cris très brefs et rauques. On peut l'entendre longuement ainsi, lui qui laisse comme trace sonore des bruits de branches cassées et de végétaux écrasés... Il ne s'enfuit pas, non, il laisse la place. Il s'éloigne lentement, comme pour montrer qu'il n'a même pas peur. Que c'est chez lui ici, et qu'il ne laisse passer que ceux qu'il veut bien... reste à mériter cette confiance.
Le soleil pointe le bout du nez, au loin. Les oiseaux commencent à chanter. Sur la gauche, le long de la Rulles, on devine une troupe de sangliers qui pousse de nombreux grognements. On sent encore leur odeur. D'ailleurs, voici la preuve de leur passage tout récent...
Comme d'habitude, la forêt se donne toute entière et se laisse aimer. Elle envoie, l'air de rien, mille créatures pour souhaiter la bienvenue au visiteur. Tel ce splendide pic épeiche, qui vient chercher son petit déjeuner dans un bouleau.
Elle se montre aussi, avec ses bijoux, dont elle se pare avec un goût très sûr.
...et le petit peuple des forêts est là aussi, bien que plus discret. Regarder ce ch'tit là s'il n'est pas mignon...
Juste pour le plaisir, gros plan sur sa bouille. Regardez bien, il a des doigts!
La forêt abrite aussi des architectes, le saviez vous? Bien sûr, il y les fourmis laborieuses, le castor, les lapins, les lièvres, les renards aux terriers complexes, l'eau pure qui façonne la paysage... mais aussi les araignées.
Et pour nous quitter, cette simple feuille, perdue quelque part entre ciel et terre, retenue par un fil (presque) invisible.
Sur place, la forêt s'offre, silencieuse et en même temps pleine de rumeurs. On devine d'abord les mille craquements du petit peuple de la forêt. En laissant la paix envahir nos oreilles, nous devinons aussi des rumeurs plus précises, dues au grand peuple. Ainsi ce craquement, 200 mètres à peine après l'orée. 6.05 heures précisément. C'est sans un souffle, sans un mouvement, que les yeux s'habituent à la pénombre. Il est là, à 15 mètres à peine. Il me regarde, intensément. En tous les cas, on devine son regard. C'est un magnifique cerf, puissant et fier. Impossible de détailler sa ramure, tant il fait sombre. Impossible de le photographier (sauf au flash, mais là vraiment c'est pas une bonne idée). Après des secondes intenses de pure communion avec lui, il décide sans raison de s'enfoncer dans la forêt, en poussant des cris très brefs et rauques. On peut l'entendre longuement ainsi, lui qui laisse comme trace sonore des bruits de branches cassées et de végétaux écrasés... Il ne s'enfuit pas, non, il laisse la place. Il s'éloigne lentement, comme pour montrer qu'il n'a même pas peur. Que c'est chez lui ici, et qu'il ne laisse passer que ceux qu'il veut bien... reste à mériter cette confiance.
Le soleil pointe le bout du nez, au loin. Les oiseaux commencent à chanter. Sur la gauche, le long de la Rulles, on devine une troupe de sangliers qui pousse de nombreux grognements. On sent encore leur odeur. D'ailleurs, voici la preuve de leur passage tout récent...
Comme d'habitude, la forêt se donne toute entière et se laisse aimer. Elle envoie, l'air de rien, mille créatures pour souhaiter la bienvenue au visiteur. Tel ce splendide pic épeiche, qui vient chercher son petit déjeuner dans un bouleau.
Elle se montre aussi, avec ses bijoux, dont elle se pare avec un goût très sûr.
...et le petit peuple des forêts est là aussi, bien que plus discret. Regarder ce ch'tit là s'il n'est pas mignon...
Juste pour le plaisir, gros plan sur sa bouille. Regardez bien, il a des doigts!
La forêt abrite aussi des architectes, le saviez vous? Bien sûr, il y les fourmis laborieuses, le castor, les lapins, les lièvres, les renards aux terriers complexes, l'eau pure qui façonne la paysage... mais aussi les araignées.
Et pour nous quitter, cette simple feuille, perdue quelque part entre ciel et terre, retenue par un fil (presque) invisible.
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