Les couleurs de l'aube
Un des grands avantages en matière de grande randonnée en autonomie, c'est bien sûr le réveil au petit matin, en plein milieu d'une nature sauvage et préservée... Bon d'accord, nous étions un peu humides suite aux averses nocturnes, mais c'était quand même très... heu... spectaculaire. Jugez par vous-mêmes.
... le soleil. Il n'a certes pas brillé longtemps, mais il était dans tout lors de ses apparitions. Comment une goutte d'eau peut-elle le contenir tout entier? Comment se fait-il que l'eau ne l'ait pas éteint? Peu importe après tout... l'important est de se rendre compte que tout est dans tout. Que nous aussi nous sommes dans la goutte d'eau, que nous sommes la goutte d'eau!
Les herbes, le vent, la fragile frange de lumière qui transfigure la beauté. Il est encore trop tôt pour les insectes, mais si vous tendez l'oreille, écoutez la mésange!
Le pré tremble littéralement sous l'activité lumineuse et énergétique de notre astre préféré. On dirait que tous tendent vers lui, essaient de capturer le maximum de cette délicieuse chaleur qui irradie.
Mais où se cache-t-elle, l'araignée? N'a-t-elle pas senti la fraîcheur du renouveau? Oui, bien sûr, mais elle certainement pris du recul pour admirer sa toile, qui a réussi à capturer si bien la splendeur du moment.
Même le plus simple des brins d'herbe devient un chef d'œuvre du génie civil. Au passage, il collectionne des gouttelettes de rosée qui à elles seules valent les 100 km qu'il a fallu parcourir pour les voir!
Aux pieds de cette magnifique prairie, l'on peut trouver une stèle. Sur cette dernière, on apprend que quelques hommes ont été torturés, fusillés et brûlés à quelques semaines de la fin de la dernière guerre, à cet endroit précis. Avant que leurs yeux ne se ferment, ont-ils pu contempler la même beauté et s'en aller l'âme en paix? Cette photo leur est dédiée.
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... le soleil. Il n'a certes pas brillé longtemps, mais il était dans tout lors de ses apparitions. Comment une goutte d'eau peut-elle le contenir tout entier? Comment se fait-il que l'eau ne l'ait pas éteint? Peu importe après tout... l'important est de se rendre compte que tout est dans tout. Que nous aussi nous sommes dans la goutte d'eau, que nous sommes la goutte d'eau!
Les herbes, le vent, la fragile frange de lumière qui transfigure la beauté. Il est encore trop tôt pour les insectes, mais si vous tendez l'oreille, écoutez la mésange!
Le pré tremble littéralement sous l'activité lumineuse et énergétique de notre astre préféré. On dirait que tous tendent vers lui, essaient de capturer le maximum de cette délicieuse chaleur qui irradie.
Mais où se cache-t-elle, l'araignée? N'a-t-elle pas senti la fraîcheur du renouveau? Oui, bien sûr, mais elle certainement pris du recul pour admirer sa toile, qui a réussi à capturer si bien la splendeur du moment.
Même le plus simple des brins d'herbe devient un chef d'œuvre du génie civil. Au passage, il collectionne des gouttelettes de rosée qui à elles seules valent les 100 km qu'il a fallu parcourir pour les voir!
Ces gouttes, c'est la vie. La vie, c'est le bonheur d'entendre les enfants qui se réveillent et sortent de la tente, à quelques mètres. La vie, c'est le bonheur du rayon de soleil après une nuit mouvementée. La vie, c'est la journée qui nous attend. Celle-ci sera longue (et en l'occurrence pleine d'embûches)... mais elle nous amènera son lot d'émerveillement.
Aux pieds de cette magnifique prairie, l'on peut trouver une stèle. Sur cette dernière, on apprend que quelques hommes ont été torturés, fusillés et brûlés à quelques semaines de la fin de la dernière guerre, à cet endroit précis. Avant que leurs yeux ne se ferment, ont-ils pu contempler la même beauté et s'en aller l'âme en paix? Cette photo leur est dédiée.
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